Projets

La circulation des normes comportementales à destination des résidents en centre d'hébergement pour personnes âgées

Chercheur principal: 
Baptiste Brossard, chercheur postdoctoral ARIMA 2014-2016, Université de Montréal. Aujourd'hui, professeur au collège des arts et sciences sociales de l'Université nationale australienne (Australie).
Partenaire :
CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal
 
Résumé :
Qu'est-ce qui détermine les relations qu'entretiennent les résident.e.s avec les professionnel.le.s en centre d'hébergement pour personnes âgées, et notamment  celles diagnostiqués comme souffrant de la maladie d'Alzheimer ou d'une démence apparentée? Dans un contexte de vieillissement démographique, cette question sociale et éthique concerne une frange de plus en plus importante de la population. Elle engage ce qu'on appelle la « qualité des soins ». Le présent projet l'aborde en interrogeant quelles sont les normes comportementales qui sous-tendent la relation professionnel-patient et comment ces normes sont produites dans les institutions concernées. Tandis que les recommandations de bonne pratique soulignent essentiellement la responsabilité des aidant.e.s de première ligne, déplacer le regard sur l'organisation, le réseau d'interactions qui la constitue et la dépasse, permettra une meilleure compréhension de l'aspect relationnel des soins. Ce projet aboutira à une analyse de la manière dont les normes comportementales à destination des résident.e.s diagnostiqué.e.s comme souffrant d'une démence circulent dans les institutions d'hébergement, c'est-à-dire comment elles y sont produites, reproduites, acquises, rejetées, modifiées et en définitive comment elles façonnent la relation résident-professionnel au quotidien.  Il permettra une réflexion sur les moyens d'améliorer ces relations.
Finalisé : 2015 - 2016
 

Objectifs de recherche

  • Cartographier l'ensemble des acteurs agissant de façon différée sur les relations entre professionnels de première ligne et résidents;
  • Offrir une vision de l'interaction entre professionnels et résidents à travers le réseau d'acteurs et non plus comme une relation dyadique;
  • Permettre une meilleure compréhension des leviers permettant d'orienter la « qualité des soins », notamment la reconnaissance des savoir-faire des préposés.
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